Le chanteur et multi-instrumentiste n’a pas seulement le talent, il se construit aussi une carrière.
Petit à petit. Pas à pas. Ainsi se construit la carrière d’Armand Biyag. « C’est mieux pour moi. Je ne suis pas pressé d’atteindre le succès », explique l’auteur du titre « Nsen » (même si beaucoup pensent que le morceau s’intitule « Mut Binam », éponyme de son premier opus).
La patience donc, pour cet indéniable talent au velouté vocal, dont les deux albums comptent cinq ans d’écart, le dernier en date étant « Njan » en 2016.
Armand Biyag, il est vocaliste, pianiste, percussionniste, auteur-compositeur, arrangeur…
Ce n’est pas un hasard parce que pour celui qui est surnommé l’homme-orchestre, un chanteur doit savoir jouer d’un instrument. Ça lui permet de mieux saisir l’essence de la musique. Et Armand fait la musique de son cœur. Il va là où ses alchimies et expérimentations le conduisent. Makossa, makunè, jazz…
Et au-delà que la virtuosité du chanteur et multi-instrumentiste, son petit plus, c’est son professionnalisme. Il s’inspire de l’expérience des plus grands et des aînés : « quand je regarde Manu Dibango qui après plus de 50 ans de carrière est toujours présent, Richard Bona, Blick Bassy, c’est ce genre de choses qui m’aident à penser autrement », déclare Monsieur Biyag qui dit de lui-même qu’il est « un artiste en développement ».
« J’ai trouvé un jeune artiste qui a le talent, mais surtout qui se donne les moyens de construire une carrière internationale…Il faut sim...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires