Le Forum sur la santé au Moyen-Orient et en Afrique vient de se tenir à Dubaï avec comme principal centre d’intérêt l’obésité et le tabagisme.
Réduire les risques pour la société. C’est le fil directeur du premier Forum sur la santé au Moyen-Orient et en Afrique qui vient de se tenir à Dubaï (5-6 octobre). Cette manifestation organisée par le groupe Multimédia IC Publications avait pour objectif, l’évaluation des réformes, des avancées et des innovations susceptibles de concourir à l’émergence de sociétés en meilleure santé en Afrique et au Moyen-Orient. Pendant deux jours, des professionnels de la santé, des acteurs de la société civile, des médias, des chercheurs, des entrepreneurs ainsi que des décideurs politiques d’Afrique et du Moyen-Orient ont notamment planché sur la question de la réduction des risques inhérents à l’obésité et au tabagisme.
Le Forum a ainsi servi de plateforme de discussions et d’échange d’expériences sur les questions de santé en Afrique et au Moyen-Orient. Les participants ont fait le constat d’une augmentation exponentielle des maladies non transmissibles (MNT) sur les marchés émergents, en particulier en Afrique et dans le monde arabe. D’où l’interpellation qui a été lancée aux termes des travaux, aux autorités publiques et sanitaires pour approfondir le débat sur les questions de santé dans ces régions. En effet, selon une récente étude de la Banque mondiale, il apparait que les maladies non transmissibles (les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux ou le diabète) connaissent une progression notable au Moyen-Orient et en Afrique. Et elles y sont de plus en plus la cause de décès prématurés où d’autres types de conséquences, parce que les populations ne sont pas suffisamment sensibilisées.
Au demeurant à Dubaï, tous les éléments concourant à faire face aux menaces liées aux maladies non transmissibles ont été mis sur la table. Mais au-delà des discours et théories, des solutions concrètes ont été proposés. Sur la question de la réduction des risques liés au sucre (facteur aggravant d’obésité), il apparaît que, consommé en quantités adéquates, le sucre est moins nocif qu’il n’y paraît. Dans ce sens, les participants au forum de Dubaï ont recommandé une meilleure sensibilisation des masses. Ils ont également plaidé pour la promotion des études sur les risques sanitaires inhérents à la consommation de sucre. Par ailleurs, les Etats gagneraient à mettre en place une réglementation précise indiquant les niveaux acceptables de sucre dans les produits destinés à la consommation.
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