Tandis que le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, s’investit pour la stabilisation du pays, certains de ses compatriotes soufflent sur les braises. Ceux-là croient savoir que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) n’en fait pas assez pour assurer la sécurité des citoyens.
Conduits par la société civile et contre l’avis du gouvernement, les contestataires se sont payé le luxe d’organiser un rassemblement pour exiger le retrait de la force onusienne de maintien de la paix tout en dénonçant la prétendue complicité des autorités avec la MINUSCA à cause du manque de mesures concrètes. Cette proposition est d’autant plus étrange que depuis le début du mois d’octobre, les combats entre les miliciens des ex-séléka et les anciens combattants anti-balaka ont repris. Ces violences se sont soldées, la semaine dernière, par 45 morts dans la localité de Kanga-Bandoro. La multiplication de nouveaux incidents est telle que des milliers de personnes sont actuellement réfugiées dans un camp de fortune autour de la base militaire de Kanga-Bandoro au Nord de la Centrafrique. Ces violences posent à nouveau la question du programme DDR (Désarmement, démobilisation, réinsertion). Certains groupes armés peinent toujours à s’y soumettre au point où diverses armes censées être détenues en lieu sûr circulent toujours, retardant ainsi la pacification du pays. Des rebel...
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