« je fais du porte-à-porte pour Paul Biya »

Monsieur le président national du Front pour le Salut national du Cameroun (FSNC), que faites-vous sur le terrain de la campagne électorale ?

L’élection présidentielle est un moment capital et fondateur pour une Nation, mais également un marqueur indélébile dans notre histoire. En tant que président national du FSNC, mes fonctions me prescrivent d’être à l’écoute. Mais à un moment crucial comme celui-ci, il est important d’interpeller mes militants, sympathisants, hommes et femmes de bonne foi sur leur responsabilité historique. A l’occasion de cette élection, le peuple détenteur de la souveraineté, va exercer le pouvoir. Il y a toujours deux évènements comme ça dans l’histoire d’une nation : le referendum et l’élection présidentielle. Cette fois-ci, il agit, décide de confier son devenir à un homme. C’est donc un rendez-vous entre le peuple et un homme. Je ne pouvais donc pas respecter à l’écart. J’ai répété à satiété, le fait qu’à ce moment précis de l’histoire de notre nation, le FSNC dont je préside à la marche, m’a instruit d’accompagner le président Paul Biya, quoi qu’il arrive, surtout jusqu’à la fin de sa carrière politique. Je suis donc sur le terrain pour faire du porte-à-porte, j’organise des grands meetings, j’encourage les uns et les autres à se mobiliser pour aller voter comme un seul homme.

En tant qu’élite du Grand-Nord, vous étiez à Maroua samedi pour accueillir le président-candidat Paul Biya. Ce dernier a dit toute l’estime qu’il a pour cette partie du pays. Avez-vous été convaincu par son discours ?

Non seulement il me convainc, mais en plus, il renforce ma détermination à le soutenir. Oui ! Je suis persuadé et convaincu. Et je l’ai déjà démontré lors de mon passage sur les antennes de la CRTV, dans le cadre de l’espace dédié au candidat Paul Biya. J’ai fait constater de manière arithmétique que de toute l’histoire de notre pays, de 1997 jusqu’à date, aucun opposant dans partie septentrionale, n’a jamais réussi à réaliser 3%. La deuxième chose c’est que le Septentrion avec 2,3 millions de voix en gros, est un faiseur de roi. Elle constitue donc la base électorale la plus importante du président Paul Biya. Dès lors que cette base lui est acquise, la messe est dite. Je voudrais donc, à la faveur de ce meeting géant, meeting septentrional à Maroua, où le FSNC a mobilisé plus de 500 personnes, féliciter les élites de l’Extrême-Nord. Elles ont fait un travail remarquable. Nous nous approprions cette réussite, pour les encourager et leur demander de rester vigilants, à mobiliser le million et demi d’électeurs à aller voter et a sécuriser le vote.

Parlant de la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest lors du grand meeting de Maroua, le président Paul Biya, a mentionné deux termes : la fermeté et dialogue. Comment comprenez-vous cela ?

Le président de la République est le gardien du temple. Il est dépositaire de l’héritage que les pères fondateurs nous ont légué, et cela a été confirmé par les Nations-unies. Le C...