« Notre mandat s’inscrit dans la continuité »

Monsieur le directeur général, vous avez été reconduit à la tête du RIAFCO pour la 3e fois. Comment en est-on arrivé là ?

Je voudrais remercier mes pairs, parce que la proposition de ma candidature a été fortement recommandée et soutenue par eux, responsables des institutions africaines de financement des collectivités locales. Du coup, nous n’avons pas procédé au vote parce qu’après la proposition faite par la Côte d’Ivoire, les autres membres ont simplement approuvé. L’action du RIAFCO est fortement soutenue par le gouvernement du Cameroun, qui a accédé à un accord d’établissement permettant au RIAFCO de fonctionner de manière légale au Cameroun. Dans ce processus d’accréditation, l’accord a été donné par le président de la République puis formalisé par le ministre des Relations extérieures.

Nous avons pu traverser cette étape. Le siège du Réseau est au Cameroun. Un nouveau mandat pour quoi faire ?

Nous nous inscrivons dans la continuité. Nous avons déjà commencé à agrandir le réseau. Au début, nous étions quatre Etats, aujourd’hui nous sommes 11, avec trois autres Etats observateurs. Nous avons commencé à mener d’importantes actions, après avoir obtenu le soutien des partenaires techniques du Fonds mondial pour le développement de l’Habitat et du Fonds des Nations unies pour le service public. Nous avons également un accompagnement dans le cadre de l’accréditation pour obtenir le Fonds vert. Ce mandat s’inscrit dans la perspective visant à élargir le Réseau ; continuer le partage d’expériences ; être une banque de données dans le cadre de la décentralisation en Afrique ; former les institutions africaines pour qu’el...