Avec un taux de croissance de 6% en 2016, et des perspectives plutôt favorables en 2017, l’économie camerounaise réalise des performances au-dessus de celle de la CEMAC et de l’Afrique subsaharienne.
La croissance moyenne de l’Afrique subsaharienne devrait fortement ralentir pour se situer, d’après les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI), à 1,5% en 2016. C’est un retournement spectaculaire de conjoncture, car cette faible performance marque une rupture par rapport à ces 15 dernière années. Dans l’espace de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), la même contre-performance est observée, avec une décélération de la croissance estimée à 1,7% cette année contre 2,5% en 2015, du fait essentiellement de la chute des cours mondiaux des matières premières.
Ce panorama général masque cependant une hétérogénéité considérable des trajectoires économiques dans la région. C’est ainsi qu’en dépit d’un environnement mondial moins porteur, le Cameroun figure dans le groupe des rares pays qui réussissent à sortir la tête de l’eau. Locomotive économique de la CEMAC, le pays ne s’est pas laissé abattre par la baisse des cours des produits de base, et a pu, en 2016, consolider sa croissance autour de 6%, après un taux observé de 5,9% en 2015 et une inflation en dessous de 3%. Pour les années à venir, les perspectives sont plutôt favorables au point où le projet de budget de l’Etat de l’exercice 2017 est élaboré sur la base de l’hypothèse d’un taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de 6%. Cette ambition contenue dans la circulaire présidentielle relative à la préparation du budget 2017 repose sur quelques faits prévisibles. S’agissant des ressources naturelles extractives, une augmentation substantielle de la production de gaz, qui viendra s’ajouter à celle du pétrole, est envisagée en 2017. Des projets sont également en cours pour l’extraction d’autres minerais. En ce qui concerne le secteur non-pétrolier, des politiques publiques ciblées pour accompagner des branches potentiellement porteuses de valeur ajoutée peuvent permettre d’accroître la production nationale et, partant, les ressources de l’Etat dans un contexte marqué par l’entrée en vigueur de l’Accord de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne.  ...
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