« Au cinéma, je considère que je porte mon Cameroun en moi »
- Par Monica NKODO
- 07 déc. 2018 13:22
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Marie-Philomène Nga, actrice.
Vous êtes la marraine et la présidente du jury de la 5e édition du festival Yarha organisé récemment à Yaoundé. Quelles raisons vousont conduite à enfiler ces casquettes?
C’est la première fois qu’on me sollicite professionnellement pour venir sur ma terre natale, le pays de mes ancêtres.Je vais partout, en Afrique de l’Ouest particulièrement, pour des événements artistiques et cinématographiques en particulier. Et ensuite je suis venue, parce que c’est une femme qui m’a sollicitée. Nous nous étions croisées au festival de Cannes en février dernier, alors que je me trouvais là avec d’autres actrices, coauteures du manifeste « Noire n’est pas mon métier ». Nous avons échangé. C’est une femme commemoi, une femme entrepreneure en plus, et je crois que le monde tel qu’il est aujourd’hui a seulement été conçu par des hommes. Et selon moi, si les femmes prenaient les choses en main avec la contribution des hommes, peut-être nous pourrions changer la dynamique du monde pour les jeunes générations.
Ce séjour au Cameroun a-t-il inspirédes projets professionnels liés à votre pays natal ?
Dans toutes mes activités artistiques, je considère que je porte mon Cameroun en moi. Ici ou ailleurs, je resteune véritable ambassadrice de la culturecamerounaise. Pour ma part, depuis toutes ces années où j’ai fait letour du monde, en passant notammentpar l’Inde où je suis parallèlementchanteuse, je représente mon Afrique, et surtout mon Cameroun.Je l’ai fait au premier festival de CaféThéâtre de la Francophonie à Ivry ily a quelques années. Je n’ai pas vraiment besoin d’attendre d’être au Camerounpour effectuer des activités qui me rappellent que j’ai mes racinesici. Je constate cependant qu’il y a une grande émulation au Cameroun ,beaucoup de créativité, même si elle n’est pas toujours soutenue. Je serai ravie d’y apporter ma contribution. Au Festival de Cannes 2018, vous avez présenté l’ouvrage « Noire n’est pas mon métier » qui dénonce les discriminations contre les femmes noires dans le cinéma français.
Quelle portée a eu ce projet ?
Je tiens d’abord à dire que les 16 actrices Je tiens d’abord à dire que les 16 actrices noires de toutes générations qui ont participé à la r&ea...
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