Corruption: 52,1 milliards recouvrés en 2017
- Par Azize MBOHOU
- 02 janv. 2019 14:14
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C’est ce qui ressort du 8e rapport sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun présenté vendredi dernier par la CONAC.
Moins volumineux, mais plus dense. Le 8e rapport bilingue de 336 pages présenté par la Commission nationale anti-corruption (CONAC) vendredi dernier à Yaoundé était bien particulier. Pas seulement au niveau de la forme, mais aussi du fond. En effet, la CONAC propose désormais le niveau global de corruption, à travers l’indice de perception de lutte contre la corruption au Cameroun (IPC Cam).
Dans le trio de tête de l’IPC Cam des administrations publiques camerounaise, le ministère des Marchés publics, avec une moyenne de 7,77/10 ; les services centraux du ministère des Finances (7,02/10) et les juridictions du ministère de la Justice (6,56/10).
Au bas du classement, le Services du Premier ministre, institution où le niveau de corruption est nul (0/10), suivi de la CONAC elle-même et du ministère des Relations extérieures. Ce rapport présente également les corps de métiers perçus comme les plus corrompus au niveau national.
En effet, selon une enquête menée par la CONAC, 28% des populations estiment que le corps des personnels de police est le plus corrompu de l’administration camerounaise. Il est suivi par les personnels de la justice et de la gendarmerie nationale, respectivement 2e et 3e sur 10.
Pour ce qui est des moins corrompus, les populations interviewées ciblent les personnels du ministère de l’Administration territoriale (10e), ceux des Collectivités territoriales décentralisées (9e) et ceux de la douane (8e). Dans une approche qui s’est voulue « inclusive, participative et multidisciplinaire », a indiqué le président de la CONAC, le Rev. Dr Dieudonné Massi Gams, l’organe a reçu 51 contributions.
Il s’agit essentiellement des rapports d’activités des institutions de contrôle, de régulation et des cours de juridictions ; mais aussi de 27 ministères et certaines entreprises et établissements publics et parapubliques. Des acteurs du secteur privé et de la société civile ont également fait parvenir leur évaluation des efforts de lutte contre la corruption dans des domaines précis.
Par ailleurs, l’adhésion massive des Camerounais à la stratégie nationale de lutte contre la corruption mérite d’être soulignée. En effet, la CONAC a enregistré 3 982 dénonciations venant des 10 régions du Cameroun et de l’étranger. L’état de la lutte contre la corruption au Cameroun, c’est aussi ces investigations menées par la CONAC dans certaines institutions.
A ce sujet, cinq principa...
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