Tandis que le Burkina Faso mobilise les partenaires techniques et financiers pour le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES), l’insécurité persiste. Le 15 janvier dernier, une attaque terroriste s’est soldée par 30 morts au centre de Ouagadougou, la capitale du pays. Il y a deux semaines, une autre attaque a fait six morts à Intamgon, une localité située au nord du pays.
Non seulement ces attaques embarrassent les brigades anti-criminalité et les groupes d’auto-défense, elles sont également incongrues car elles gênent le décollage du PNDES. Elles sont aussi étranges au « pays des hommes intègres » qui était jusqu’alors épargné par les attaques touchant la plupart des pays sahéliens. C’est donc à dessein que le 31 octobre dernier, lors de la célébration du 2e anniversaire des manifestations populaires ayant fait chuter l’ancien régime, le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, a réaffirmé sa détermination à opposer une lutte implacable au terrorisme sous toutes ses formes ainsi qu’aux auteurs des tentatives de déstabilisation de la démocratie et de l’Etat de droit. Tout en appelant ses compatriotes à prêter main forte aux forces de défense et de sécurité afin de garantir la sécurité et la démocratie de cet Etat situé dans la zone sahélo-sahélienne et qui sert de tampon entre le Sahel et la zone guin&eacu...
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