Lutte contre la corruption:Des cadres à l'école

Plus de 150 candidats prêts à s’armer contre la corruption dans leurs administrations. Le pari relevé par la Commission nationale anti-corruption (Conac) prend peu à peu corps depuis hier. Venus d’administrations diverses, tant publiques que parapubliques ou privées, des organisations de la société civile ou des collectivités territoriales décentralisés, les participants se sont mis à l’école de l’efficacité. La session de deux jours entamée hier au palais des Congrès donnait déjà les allures du mental à bâtir. Ici, on veut une colonie de guerriers contre la corruption. Pour y parvenir, la Conac a mis à disposition ses experts. Ce n’est pas un amphithéâtre où le savoir venu d’un « maître » est consommé par des apprenants. La formation est essentiellement basée sur des échanges d’expériences et des pratiques.

Le cadre fixé par le coordonnateur de la stratégie nationale de lutte contre la corruption à la Conac, Alfred Etom, a permis de mettre chacun en condition. Petite révision des concepts, des dates clé d’adhésion aux instruments juridiques, des mesures déjà mises en oeuvre au Cameroun et des premiers résultats obtenus. Dès lors, les participants ont laissé libre cours à leurs suggestions pour améliorer et assainir le phénomène au sein de leurs institutions, au regard des expériences personnelles ou raconté...