Consommation de stupéfiants: la désintoxication avance

La fondation Kam-Siham, située non loin de la Cité Sic, prend notamment en charge l’addiction à la drogue.

Freddy T., jeune consommateur involontaire de drogue, a pu reprendre le chemin de l’école après sa prise en charge par le personnel de la fondation « Kam-Siham » (« viens voir », en pidgin), centre de sevrage et de désintoxication des toxicomanes, situé à 50 m du terminus Cité-Sic, arrondissement de Douala III. Lorsque CT s’y rend, sept patients sont internés.

Elève en classe de 2nde dans un internat, Freddy voulait plaire à ses parents en étant toujours premier de la classe. Sous pression, il se confie à un camarade qui lui propose un comprimé… ainsi commence son contact avec un psychotrope. Quand ses parents le récupèrent en fin d’année, ils constatent un changement. Ils ne mettront pas longtemps pour découvrir que Freddy se drogue depuis un moment. Ses parents le conduisent à « Kam-Siham ».

L’adolescent y raconte alors sa détresse. Heureusement pour lui, il sera accompagné jusqu’à guérison totale. « Pour le corps médical, c’est toujours une grande satisfaction quand un jeune est récupéré avant que son cerveau ne soit altéré par ces psychotropes », explique un membre de la fondation. Pendant le traitement, qui dure six mois à un an en fonction de l’état du patient, on peut faire face à des rechutes. Selon notre source, c’est souvent très difficile, « une véritable souffrance, une torture pour le malade et les familles ».

André Tchokomani, assistant de médecin ajoute que les drogués peuvent être violents, d’où parfois l’isolement de certains patients. La tranche la plus touchée varie entre 15 et 30 ans, indique-t-il. Outre les élèves, les adultes ne s...

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