Rien ne dit que les incidents du mois d’octobre n’ont pas poussé le président centrafricain, Faustin Archange Toudéra, à redescendre sur le terrain. Les incidents qui se sont soldés par des morts montrent que la République centrafricaine (RCA) n’a pas encore été entièrement sécurisée.
Certes, ces dérapages sont différents des exactions à grande échelle perpétrées par la Séléka après sa prise du pouvoir en 2013 dans le sillage de la chute du président François Bozizé. De même, ces glissements n’ont aucune commune mesure avec les excès des milices anti-balaka qui avaient été formés à la suite de la Séléka et qui avaient plongé le pays dans une spirale de tueries intercommunautaires. Ce nouveau regain de violence suscite néanmoins des inquiétudes. Parce qu’il montre que des armes circulent toujours et que des groupes armés peinent toujours à se soumettre au processus de Désarmement, démobilisation, réinsertion(DDR) initié par le chef de l’Etat centrafricain avec l’appui de la Mission multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation de la Centrafrique (MINUSCA). L’une des bandes armées réfractaires au DDR est le groupe d’auto-défense 50 /50. Prétendant être l’une des factions héritières de la Séléka et croyant agir en légitime défense contre les anti-balaka, ce groupe revendique la parité des droits pour la minorité musulmane qui représente 15 à 20 % de la population centrafricaine, avant de se soumettre au DDR .Du côté des anciens a...
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