Femmes notables à Ngaoundéré : des actrices de développement

Dans la ville de Ngaoundéré, elles militent particulièrement pour l'éducation de la jeune fille.

Dans la région de l'Adamaoua, c'est le lamidat de Banyo qui a été le premier à ouvrir ses portes aux femmes en tant que notables depuis 2016. Les autres chefferies ont suivi le mouvement particulièrement au lamidat de Ngaoundéré. A ce jour, cette chefferie traditionnelle compte sept femmes aux profils divers au sein de la caste des notables. Comme le dit si bien le lamido Mohaman Gabdo Yaya de Banyo, «elles ont un rôle à jouer. Elles ne sont pas là à titre honorifique ou pour amuser la galerie. Elles sont notables, au même titre que les hommes». En d'autres termes, tout comme leurs homologues masculins elles assistent aux conseils et prennent les décisions en concertation avec le lamido concernant la vie de la cité. Mais elles ont un avantage non négligeable. Etant des femmes, il leur est plus facile d'entrer en contact avec les autres femmes. Ces dernières se confient d'ailleurs plus facilement à elles. Elles leur exposent leurs problèmes. Elles présentent des doléances. « Nous sommes une sorte de relais entre les femmes et le lamidat. Les femmes se confient facilement à nous et nous transmettons leurs messages au lamido », affirme Damarice Djondang, une femme notable.

Mais leur rôle ne se limite pas à jouer des messagères. Elles œuvrent aussi et particulièrement pour l'éducation de la jeune fille, la santé et la culture. Régulièrement, elles sont sur le terrain pour des causeries éducatives ou des campagnes de sensibilisation. Elles sont aussi aux ...

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