Les 105 ans de la mort de Douala Manga Bell célébrés hier en présence du gouverneur du Littoral.
« Que s’est-il passé pour que le Tet’Ekombo se limite à être le fait des seuls Bona Manga, Bonanjo, Bali, etc. Pourquoi ? » L’appel a été lancé hier jeudi, 8 août 2019 à l’esplanade de la Marine marchande de Bonanjo, par l’un des officiants des rites traditionnels pour la célébration des 105 ans de l’exécution de Rudolf Douala Manga Bell par le gouvernement colonial allemand. Un appel – en présence de Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, gouverneur de la région du Littoral – qui s’adressait aux communautés autres que le canton Bell, dont le roi martyr était la figure emblématique. Un appel à l’union, au rassemblement, au partage des valeurs nationales de lutte pour la souveraineté, qui est revenu dans les différentes interventions de cette première étape d’hier, sur les lieux où le 8 août 1914, Douala Manga Bell fut pendu en même temps que son fidèle secrétaire, Adolf Ngosso Din.
Premier à monter au créneau, le Pr. Valère Epée : « Il faut que le peuple se souvienne. Il faut que le peuple pense désormais à redonner sa place à celui qui a mené ce combat pas seulement à Douala, mais sur toute l’étendue du territoire. Car il convient de rappeler à ceux qui ne le savaient pas ou à ceux qui l’oublient seulement de temps en temps que les Allemands n’ont pas pendu au Cameroun seulement Rudolf Douala Manga Bell, Adolf Ngosso Din ou Wilhem Henri Madola et Martin Paul Samba. Ma...
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