Nord-Ouest et Sud-Ouest : les réseaux sociaux réclament l’école

Dans une campagne baptisée « OpenSchoolsNow », entendez, « ouvrez les écoles maintenant », des citoyens appellent au retour effectif des enfants à l’école dans ces deux régions.

Difficile de dire avec certitude combien de tweets ont été lancés depuis hier. 25 ! 45 ! 80, voire plus. Tous ont un dénominateur commun : à quelques jours de la reprise des cours, annoncée pour lundi prochain jusqu’au niveau du secondaire, ces messages appellent à une reprise effective des cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Question de permettre aux jeunes Camerounais originaires d’ici ou y résidant de jouir du droit à l’éducation. L’un de ces messages rappelle du reste fort opportunément la Convention de Genève du 12 août 1949 du Comité international de la Croix-rouge. Si elle évoque un état de guerre, elle rappelle la protection dont bénéficient les enfants, mais surtout l’un des droits fondamentaux qui est le leur, même en temps de guerre : celui de recevoir une éducation. A côté de ce renvoi à la Convention de Genève, il y a cet appel à ne pas faire du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, des régions au taux élevé d’analphabétisme. Bien plus, il y a cris de jeunes : « Don’t burn our school, don’t kill our teachers… », soit, « ne brûlez pas nos écoles, ne tuez pas nos enseignants ».
Il est rappelé que l’éducation est un droit fondamental de l’Homme. « Nous espérons fermement que les élèves et étudiants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun auront la chance de retourner librement à l’école. » Car, le Cameroun étant appelé à évoluer avec l’ensemble de ses dix régions, un appel est dès lors lancé aux éléments ayant pris les armes contre leur patrie : « We strongly believe school boycotts by secessionists agents in the North-West and South-West region of Cameroon is an act of terrorism. It&...

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