Région de l'Est : le Minat appelle à la vigilance
- Par Rousseau-Joel
- 25 oct. 2019 14:05
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Au cours d’une réunion de sécurité le 24 octobre 2019 à Bertoua, Paul Atanga Nji a félicité les autorités administratives et les forces de maintien de l’ordre pour le travail accompli.
A l’ouverture de la réunion d’évaluation et de sécurité qui s’est tenue dans la salle des conférences des services du gouverneur de la région de l’Est, le ministre de l’Administration territoriale (MINAT), Paul Atanga Nji, a déclaré que la rencontre a été prescrite par le chef de l’Etat, « tenant compte des défis sécuritaires dans le pays en ce moment ». Après avoir félicité les deux nouveaux préfets récemment nommés par décret présidentiel, le MINAT a fait remarquer, sur la base des rapports reçus, que les coupeurs de route ont été neutralisés et que le nombre d’agressions a baissé dans la région du Soleil levant. Cependant, a-t-il ajouté, il faut rester vigilant. Au sujet des bandits de grand chemin qui perturbent la quiétude des populations, le MINAT a demandé aux autorités judiciaires de faire leur travail avec toute la rigueur nécessaire lorsque ces délinquants sont interpellés et mis à leur disposition. « Il faut mettre hors d’état de nuire les groupes du crime organisé afin que l’Est soit une destination touristique, que les activités économiques prospèrent et que les investisseurs viennent », a-t-il poursuivi.
Autre sujet évoqué pendant la réunion qui s’est tenue à huis clos : l’accent que les autorités régionales doivent mettre sur l’exécution des projets de développement, pour être en phase avec le septennat des Grandes opportunités du président Paul Biya. Il faut proposer ou trouver des solutions face aux coupures intempestives d’électricité qui mettent les populations en colère, a dit le MINAT.
En ce qui concerne les réfugiés centrafricains dont certains ont commencé à rentrer volontairement dans leur pays avant-hier, Paul Atanga Nji a demandé à ses collaborateurs d’encadrer cette opération, en respectant les conventions internationales signées par le Cameroun en la matière. Il est question d’encadrer les 4 000 à 5 000 départs volontaires prévus d’ici le mois de décembre 2019, tout en veillant à ce que les malfaiteurs ne s’infiltrent pas dans les camps des réfugiés pour commettre des ...
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