Développement des futures villes africaines : l’expertise qui vient de la France
La conférence-débat tenue récemment à Yaoundé était une occasion pour les organisateurs de proposer quelques solutions à cette problématique.
La conférence-débat sur le thème « « Construire ensemble les villes africaines de demain », organisée récemment à Yaoundé par le président de l’Association (Assac-Cebeb/Université d’entreprise de l’AFD), Pierre Kam et le directeur de l’Agence française de développement (AFD), Benoit Lebeurre a drainé beaucoup de monde. Ingénieurs de génie civil, environnementalistes, chefs de projets, urbanistes et autres économistes. Animée par Fréderic Audras, chef de la Division urbain-Aménagement-logement siège AFD à Paris, cette rencontre a édifié les invités sur l’approche du développement des futures villes africaines. Fréderic Audras a cité quatre leviers qui, selon lui, devraient accompagner les défis du fait urbain en Afrique.
Il faut réduire la fracture environnementale, favoriser l’inclusion renforcer les collectivités locales. Et innover pour amorcer les transitions urbaines durables. Pour ce qui est du premier levier, il indique qu’il est essentield’accompagner la résilience et l’adaptation des villes africaines. Il est question ici de favoriser une croissance moins émissive. Dans cette optique, le financement des projets urbains sectoriels avec un potentiel de réduction des gaz à effet de serre est primordial. « En développant par exemple la gestion des déchets », explique Fréderic Audras.Toujours pour ce premier aspect, la promotion des formes urbaines compacte et la revalorisation des centres villes entrent également en ligne de compte. Il faut également favoriser l’adaptation des villes africaines et leur résilience face au risque de catastrophe naturelle. Le drainage des réseaux urbains essentiels est de mise. D’autres solutions sont les bienvenues, surtout celles fondées sur la nature. La ville de Douala a par exemple bénéficié des projets de drainage pluviaux.Le deuxième levier porte sur l’encouragement de l’inclusion. L’existence des inégalités sociales, économiques et territoriales persistantes dans les villes, n’est pas pour arranger les choses.Comme l’a expliquéle conférencier, de nombreuses villes se construisent sur un mode informel, en 2014 par exemple, 55% de la population urbaine africaine vivait dans des quartiers précaires. Afin d’inverser la tendance, le besoin de financement des infrastructures urbaines essentielles s’impose.Il est également important d’encourager l’émergence de villes africaine inclusives par l’amélioration et l’intégration des quartiers précaires, comme ...
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