Législatives 2020 : place au recensement des votes
- Par Jean Francis
- 18 févr. 2020 11:30
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En installant la Commission hier à Yaoundé, le président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana a appelé ses membres à n’avoir à l’esprit que les missions qui leur sont assignées, indépendamment de leurs chapelles.
« Je vous engage à être des femmes et des hommes de devoir. Sachez-le, vous êtes d’abord investis d’une mission d’intérêt général avant d’être des représentants de vos administrations et de vos partis politiques respectifs. L’engagement personnel de chacune et de chacun d’entre vous va conditionner la qualité de l’œuvre positive que vous allez produire. » En procédant hier, au siège de l’institution dont il a la charge, à l’installation des membres de la Commission nationale de recensement général des votes (Cnrgv) pour l’élection des députés à l’Assemblée nationale, le président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana, a invité les uns et les autres à se mettre au-dessus des considérations partisanes. Il a en outre rappelé à la cinquantaine de membres de cette instance, conduite par Emile Essombè, membre du Conseil constitutionnel, que « la Commission a un rôle essentiellement comptable ». Dès lors, il a indiqué que le redressement des erreurs matérielles, l’une des missions de cette instance du processus électoral, conformément aux dispositions de l’article 69, alinéa 2 de la loi du 19 avril 2012 portant Code électoral, consiste à vérifier « l’exactitude des calculs et la logique des chiffres qui sont transmis par les commissions départementales de supervision ». Par ailleurs, pour le président du Conseil constitutionnel, la consolidation du décompte général, autre mission dévolue à la Commission, revient à présenter la situation globale des votes par circonscription électorale, « pour faciliter la tâche au Conseil constitutionnel chargé d’arrêter les chiffres définitifs et de proclamer les résultats du scrutin ».
Si auparavant, la Commission nationale de recensement général des votes était invitée à insérer dans le procès-verbal de ses travaux les observations qu’elle trouvait utiles de présenter, « cette partie des missions a été abrogée parce qu’il y avait confusion entre la Commission nationale de recensement général des votes et le Conseil constitutionnel qui, seul, est chargé du contentieux », a souligné Clément Atangana. Avant le président du Conseil constitutionnel, c’est Emile Essombè...
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