Elle vise à enrayer le phénomène d’ensablement de la retenue d’eau, corollaire de l’érosion causée par la destruction du couvert végétal.
Né de la construction en 1982 par l’Etat camerounais, avec l’appui de la coopération chinoise, du barrage hydro-électrique de Lagdo, le lac (retenue d’eau) de Lagdo était, initialement, une étendue moyenne d’eau de 700 km2, avec une capacité d’environ 7,7 milliards de mètres cubes (m3) d’eau. Depuis quelques années, l’on y observe, particulièrement pendant les périodes d’étiage, en saison sèche notamment, des affleurements sableux à certains endroits du lac et le recul des eaux à plus d’un kilomètre des lieux où les gens avaient l’habitude d’embarquer ou de débarquer.
Il n’y a pas longtemps de cela d’ailleurs, des responsables de la centrale hydro-électrique de Lagdo révélaient que le lac a atteint son niveau le plus bas cette année, avec seulement 300 millions de mètres cubes d’eau. Par ailleurs, les conclusions de certaines études font état de ce que cette situation de réduction de la capacité du réservoir du lac résulte de son ensablement et son envasement, du fait des activités de l’homme en amont. Certains chercheurs en la matière, assez alarmistes, prédisent que si rien n’est fait pour réduire ou arrêter le phénomène de comblement du lac, la production de l’énergie électrique et les activit&eacu...
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