Développement de l’industrie cinématographique : le Cameroun à l’école de Nollywood

Le réalisateur camerounais, Blaise Ntedju, a lancé le « Challenge Nollywood » dans le but d’inciter ses compatriotes à produire en masse afin de faire décoller le cinéma local.

Fermeture des salles de cinéma, insuffisance de soutien des pouvoirs publics, absence des réseaux de distribution de films. Les lampions du cinéma camerounais sont presque éteints alors que le pays regorge de nombreux potentiels pour décoller et séduire le monde. Notamment de belles histoires, de talentueux comédiens, des sites naturels qui peuvent servir de décors pour les films et une population estimée à plus de 22 millions d’habitants qui pourrait constituer les premiers consommateurs des productions locales. C’est fort de ce constat que l’acteur, réalisateur, producteur et scénariste camerounais Blaise Ntedju, plus connu comme Blaise Option, son nom d’artiste, a décidé de copier l’exemple du Nigeria en lançant le mouvement « Challenge Nollywood ». Pour lui, si le Nigeria a pu conquérir le monde et se hisser comme deuxième puissance cinématographique en termes de films produits par an (environ 2500 films), c’est parce que les cinéastes de ce pays limitrophe du Cameroun se sont d’abord concentrés sur la production de masse afin de satisfaire la demande locale et d’exporter leurs films par la suite. 
Il est question pour les cinéastes camerounais de miser sur la quantité avant de penser à la qualité. Car, Nollywood se caractérise par la production d’innombrables films à tout petit budget, tournés dans de brefs délais à l’aide de caméras numériques, produits au format vidéo ou DVD et vendus directement aux consommateurs. « J’ai décidé de produire 12 films en un an à travers le Challenge Nollywood. C’est une façon d’interpeller les cinéastes et de ...

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