Fête du mouton à Douala : le sacrifice en signe d’amour

Tout en confiant le pays à Allah, le grand imam du Littoral a invité les musulmans à cultiver l’estime du prochain et à respecter les institutions.


Pas de rituel de sacrifice du mouton ce 31 juillet à l’esplanade du Camp Bertaut (Douala II), où s’est déroulée la prière d’Eid El kébir. Une preuve éloquente de la prise en compte du contexte dans lequel se célèbre la fête du mouton cette année, à savoir : celui de la pandémie du Covid-19. Les fidèles de l’Union islamique du Cameroun ont tenu à respecter les mesures-barrières édictées par le gouvernement. Des mesures qui, selon l’officiant du jour, ont une dimension fortement spirituelle. « Il s’agit de refuser de se donner la mort à soi-même et de tuer le prochain. Le respect des mesures-barrières est une preuve d’amour du prochain », a indiqué Dr Ibrahim Moubarak Mbombo, grand imam du Littoral.
Parlant du sacrifice, le grand imam a fait savoir aux fidèles que c’est la solution non seulement de la lutte contre le Covid-19, mais aussi pour la résolution des crises socio-sécuritaires que traverse le Cameroun. « Le sacrifice en lui-même est plutôt un traitement, un appel à plus de conscience. Nous devons arrêter toutes formes de déstabilisation, de guerre, de tribalisme, de racisme, d’insécurité par le sacrifice qui n’est que l’amour, la manifestation de l’équité, de l’égalité et de la justice », a souligné Dr Ibrahim Moubarak Mbombo. Un message qui a retenu l’attention des fidèles ...

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