Electricité : ces factures toujours élevées

Outre la vague de surfacturation imputée à Enéo, plusieurs autres facteurs sont à l’origine de cette situation douloureuse pour les consommateurs.

800 000 F. C’est la somme que devra débourser Corine, propriétaire d’un salon de coiffure à Ndogpassi-Village (Douala III). Cette addition très salée lui a été servie il y a quelques jours, assortie d’un avis de coupure. Passant des écrits aux actes, les agents d’Enéo ont suspendu sa ligne électrique et plombé son compteur. Bernard, concierge d’un immeuble du même quartier, devra quant à lui débourser 180 000F s’il veut à nouveau fournir de l’électricité à ses locataires. « Les consommations moyennes de cet immeuble ne vont jamais au-delà de 50 000F. Je ne comprends pas ce qui arrive cette fois », se plaint Bernard. 
Corine et Bernard font partie des dizaines de personnes obligées de payer des montants élevés pour leurs factures d’électricité. Le système de facturation d’Enéo basé sur les estimations et décrié ces derniers temps semble toujours de mise, à en croire certains clients. Cependant, Enéo ne serait pas seul sur le banc des accusés. Des informations données à CT par une source de la compagnie d’électricité révèlent que certains consommateurs auraient longtemps trafiqué leurs compteurs et sont rattrapés par les services du recouvrement.
L’autre pratique, c’est la surfacturation infligée par certains bailleurs à leurs locataires. « Dans mon ancienne maison à Bonamoussadi au lieu-dit Plage, je payais régulièrement près de 30 000 F d’énergie par mois. Le bailleur ne nous montrait jamais la facture principale. Dans ma nouvelle maison, je suis surpris de payer en moyenne 10 000F d’énergie », témoigne Jérémie. Comme lui, plusieurs citoyens de l...

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