Discipline dans les partis : les mécanismes de gestion
- Par Yvan BOUNOUNG
- 27 août 2020 12:11
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La plupart des formations politiques disposent d’organes disciplinaires afin de sanctionner les écarts de comportement plus en plus nombreux.
L’exemple le plus parlant de gestion des cas d’indiscipline est celui du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) qui voit siéger depuis le lundi 24 août dernier, la Commission ad hoc de discipline du Comité central. D’après les missions qui lui sont assignées, elle doit examiner avec « froideur et courage », les cas d’indiscipline relevés pendant le double scrutin législatif et municipal de février dernier. Tout comme ceux observés au cours de la mise en place des exécutifs communaux. C’est ainsi que cette Commission ad hoc, sanctionnera conformément aux dispositions des statuts et règlement intérieur du parti. Mais avant, elle examine près de 80 cas d’indiscipline décelés, concernant huit départements.
Les sanctions encourues, telles que prévues dans l’article 33 de ces statuts, sont nombreuses et réparties en deux catégories. La première est constituée de l’avertissement, du blâme et de la suspension individuelle des fonctions à l’égard d’un membre. Les sanctions disciplinaires de deuxième catégorie quant à elles sont les plus sévères et ressortissent de la compétence de la Commission de discipline du Comité central. Il s’agit de la suspension collective de ses fonctions à l’égard du bureau d’un organe de base, la dissolution d’un organe de base, la déchéance des fonctions, l’exclusion temporaire et l’exclusion définitive. Le même exercice avait déjà eu lieu au sein du même parti, au terme d’une élection de même nature en 2013.
Mais avant le Rdpc, c’est le Parti camerounais pour la Réconciliation national (Pcrn), qui a réuni le 20 février, c’est-à-dire quelques jours seulement après le scrutin, la Commission de discipline ad hoc du Comité directeur national. L’instance compétente pour veiller à la discipline du parti, avait alors suspendu « de participation de toutes activités du parti pendant deux ans », neuf militants. Des cas d’indiscipline ayant été relevés dans quelques circonscriptions du Nyong-et Kellé dans la région du Centre, où cette formation politique était en compétition.
Le Social Democratic Front a également un cadre d&eacu...
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