Garoua : dans la quiétude habituelle

Le « carrefour Fédéral » de Yelwa, un quartier populeux de Garoua, grouille de monde comme à l’accoutumée en ce jour (Ndlr : hier) ensoleillé du mardi 22 septembre. Pendant que certains citadins vaquent à leurs occupations quotidiennes, d’autres se livrent à leur sport favori, notamment la consommation des alcools divers. Positionné devant un petit écran dans une gargote non loin de ce carrefour, Albert Abdoul suit les nouvelles des autres localités du pays, notamment la partie méridionale. « Je suis au courant de ces marches illégales projetées, mais je suis du côté des légalistes », souligne cet interlocuteur. Non loin de lui, se trouve un vendeur à la criée, qui dit n’avoir jamais entendu parler d’une quelconque marche. Un peu plus loin, des parents sont agglutinés autour d’un vendeur d’articles scolaires. « Nous sommes préoccupés par la rentrée scolaire de nos enfants », rétorque un couple à la question de savoir s’il est au courant des projets desmarches projetés. 
Au quartier administratif, c’est la même ambiance habituelle qui règne. Tous les bureaux sont ouverts et les usagers se bousculent pour demander des services.  Au niveau des services du gouverneur de la région du Nord, tout comme à la sous-préfecture de Garoua 1er, des jeunes attendent patiemment la légali...