Marches illégales : un non-événement à Maroua

« Les ennemis du Cameroun doivent nous laisser vivre en paix. Nous avons déjà trop souffert de l’insécurité de Boko Haram qui a paralysé nos activités pendant des années ». Ces propos sont ceux de Haman Bouba, un commerçant au quartier Domayo à Maroua. C’était hier 22 septembre 2020 en mi-journée. A l’instar de ce commerçant, les populations de Maroua n’ont pas prêté une oreille attentive aux cyrènes du désordre proférées par un parti politique. Jusqu’à tard dans la soirée, on n’a enregistré aucune velléité de désordre dans la ville. Depuis le début de la semaine, dans les mosquées et dans les églises, les prédicateurs sont abondamment revenus sur l’importance de la sécurité et de la paix dans la vie d’une Nation. Les leaders religieux ne cessent d’ailleurs d’élever les prières au Tout Puissant afin que dans sa miséricorde, il préserve le Cameroun des actes de déstabilisation. Les populations de la région de l’Extrême-Nord qui ont tant souffert des manœuvres terroristes des adeptes de Boko Haram ne...