Les populations ont vaqué hier à leurs occupations habituelles dans la quiétude, dans le chef-lieu de la région de l'Est.
Hier, dans la ville de Bertoua, rien n'indique qu'il s'agit d'un jour particulier. On relève la même cohue dans les marchés, la même bonne humeur dans les buvettes, la même ambiance studieuse dans les services administratifs, les mêmes chamailleries dans les tourne-dos... Le quotidien des usagers, notamment les automobilistes, est à peine troublé par le temps d'attente imposé par la circulation alternative mise en place dans certains grands carrefours. Notamment, au lieu-dit carrefour « Face-à-face » et au carrefour « Société générale ». Ce, afin d'encadrer les travaux routiers en cours dans le centre-ville. Aux alentours de la route principale au quartier Yademe, des curieux s'arrêtent un instant pour s'enquérir de l'accident de la circulation qui a eu lieu là dans la nuit. La carcasse d'un véhicule en train d'être remorqué témoigne de la violence du choc.
Des marches de revendication? Aucune trace. Les populations vaquent à leurs occupations habituelles dans la quiétude.
Des piétons dans les rues, il y en toujours. Mais pas de « marcheurs ». « Oui, je marche, mais pour me rendre au travail. Comme d'habitude. Je n'ai pas d'autre moyen de locomotion. Je devrais même courir, car je suis en retard », nous lance un fonctionnaire, sur un ton badin da...
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