Grands lacs : l’insécurité au centre d’un mini-sommet

Après plusieurs reports, le mini-sommet entre les chefs d’État de la République démocratique du Congo (Rdc), du Rwanda, de l’Ouganda et l’Angola s’est tenu par visioconférence mercredi 7 octobre. Si des sujets concernant la propagation du Covid 19 et le développement ont été abordés, la question de sécurité demeurait le principal centre d’intérêt. L’occasion était donnée à Félix Tshisekedi qui présidait la réunion, de présenter sans fioriture à ses homologues Paul Kagame du Rwanda, Yoweri Kaguta Museveni de l’Ouganda et Joaô Lurenço de l’Angola le problème de l’insécurité créée sur le territoire congolais par les groupes armés venus de certains de ces trois pays partageant les frontières avec la Rdc. L’enjeu pour Félix Tshisekedi était de convaincre ses homologues-voisins, qui, à plus d’une occasion, ont toujours rejeté l’implication de leurs pays dans les troubles en Rdc. Pour Kigali, l’insécurité en Rdc est l’affaire des Congolais eux-mêmes. Idem pour l’Ouganda qui a toujours rejeté les accusations de la Rdc. Toutefois, sur le terrain, des sources locales continuent d’attester la présence sur le sol congolais des groupes armés du Rwanda et de l’Ouganda.

Aucune décision majeure n’a été communiquée à l’issue des discussions qui ont duré plus de trois heures. Les Quatre chefs d’Etat ont cependant exprimé leur volonté de « renforcer les mécanismes sous-régionaux existants afin de couper aux forces négatives les sources de financement &r...