« Nous avons l’obligation d’organiser un bon championnat »

La saison sera lancée bientôt avec, pour la première fois, un sponsor. Pourquoi a-t-il choisi de vous accompagner ?
Beaucoup de Camerounais semblent ignorer que nous avons à notre actif quatre qualifications en Coupe du monde, deux fois consécutives pour les seniors, et de même pour les –U17. Ce qui n’est pas négligeable. En outre, parmi les fédérations qui ont en leur sein une Ligue, le Cameroun est deuxième en Afrique après l’Afrique du Sud, suivi du Nigeria. Aujourd’hui, nous occupons la deuxième place mondiale après les Etats-Unis, du fait d’avoir pu avoir pendant la CAN féminine 75.000 spectateurs sur trois matchs d’affilée. Ce qui n’est pas donné à beaucoup de fédérations. Vous comprenez pourquoi beaucoup aujourd’hui jettent leur dévolu sur le football féminin. C’est une très bonne nouvelle pour le Cameroun. Le président de la Fecafoot a tenu à s’investir pleinement dans le développement du football féminin. 
Un plan de féminisation de la Ligue est-il envisagé notamment à travers la formation des entraîneurs, arbitres, commissaires et superviseurs de matchs ?
Le plan de féminisation est non seulement amorcé, mais il est au complet au Cameroun. Toutes les arbitres, de première et deuxième division ou de ligue régionale, sont des femmes. Les commissaires de matchs, ainsi que les coordonnateurs et les inspecteurs également. A la date d’aujourd’hui, nous sommes en plein recyclage depuis le samedi 31 octobre, des arbitres qui sont déjà de bonnes arbitres pour la saison 2020-2021. Il y a aussi les commissaires de matchs.
Que pensez-vous de la Ligue africaine des clubs de football féminin ?
Je fais partie des membres qui ont revendiqué cette compétition. Nous avons débattu de ce sujet pendant plusieurs mois. Le président de la CAF a eu l’aval du comité exécutif pour l’implémenter. Elle devient désormais exigible à toutes les fédérations membres. C’est une très bonne chose.  On a eu beaucoup d’innovations ces derniers temps en ce qui concerne le football féminin, qui a toujours été un investissement à fonds perdu pour les promoteurs. C’est pour cela que les clubs des joueuses présentes aux Mondiaux canadien et français ont bénéficié de retombées. 
Qu’attendez-vous du représentant du Cameroun à cette comp&...