Douala III :la police municipale prend du galon

Quelque 150 agents, chefs de service et chefs d’unité viennent de voir leurs capacités renforcées.

Avoir une police municipale innovante, plus professionnelle et véritablement au service de l’exécutif communal sur le terrain. Objectifs poursuivis à travers la session de formation des policiers municipaux ce 4 novembre par l’exécutif de Douala III. La session (deuxième du genre) ciblait principalement les initiateurs d’actes de police municipale, à savoir les chefs de service et chefs d’unité de la commune.
« La police municipale, c’est d’abord la police administrative. Et c’est le maire qui a les pouvoirs de police. Le policier municipal n’a pas de pouvoir. Il exerce les compétences du maire sur le terrain. En d’autres termes, quand le maire prend un arrêté de police, l’agent est chargé de l’appliquer sur le terrain », a fait savoir Marie Rose Binembe, formatrice, experte des questions de décentralisation.
Raison pour laquelle une bonne partie de cette session de renforcement des capacités a été consacrée aux pouvoirs de police accordés aux maires par la loi de décembre 2019, portant code général des collectivités territoriales décentralisées.
Trois modules assortis d’échanges et de débats ont meublé cette session : les généralités sur la décentralisation et la police municipale ; les missions de la police municipale ; la typologie et la méthodologie d’élaboration des actes de police du maire.
« La police municipale est un maillon essentiel dans l’application des mesures que nous prenons. Nous l’avons cru. Et aujourd’hui, mieux qu’hier, on est prêt à l’implémenter, on est prêt à faire de notre police municipale un véritable...

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