Ce n’est pas obligatoire

Face au cancer, les populations ont trois possibilités : le vaccin qui immunise, le diagnostic précoce qui permet une prise en charge rapide et le traitement coûteux de la maladie. A chacun de choisir.

Face au cancer du col de l’utérus, le vaccin apparaît comme la solution la plus simple. Pour deux raisons au moins. Sa gratuité et son accessibilité. Le Cameroun a décidé d’intégrer ce vaccin dans le Programme élargi de vaccination. Ce qui donne accès gratuitement à ce moyen de prévention, loin des quelque 100 000F qu’il fallait débourser jusqu’ici. Ce vaccin permet de se protéger contre certains papillomavirus humains (PVH), responsables des cancers du col de l’utérus. Un moyen qui cible les filles âgées de 9 à 14 ans n’ayant pas encore entamé de vie sexuelle. Cela permet de ne pas exposer les jeunes filles à un risque d’infection et d’exposition à cette maladie agressive. Dans son guide des pratiques essentielles pour combattre tous les aspects du cancer du col de l’utérus élaboré en 2014, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) préconise ainsi de faire vacciner les filles de 9 à 13 ans en leur administrant deux doses de vaccin anti PVH.
Pour les personnes qui ont dépassé cette tranche d’âge, il existe une autre option : le dépistage précoce. Il consiste à effectuer un frottis pour détecter d’éventuelles lésions du col utérin. Au cas où il en existe, il faut une prise en charge immédiate pour éviter le développement d’un cancer. Cette pratique est recommandée pour toutes les femmes dès le début de leur vie sexuelle. 
Si, malgré cela, le cancer finit par s’installer, il ne reste que l’option des traitements. Lorsque la maladie est diagnostiquée tôt, divers traitements permettent de combattre les cellules précancéreuses du col de l’utérus afin d’éviter qu’elles deviennent cancéreuses. Entre autres, la colposcopie qui consiste pour le médecin à examiner directement le col de l’utérus &agr...

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