En Centrafrique, la paix est fragile. En effet, cela fait de longs mois que l’instabilité, l’insécurité et la violence font partie du lot quotidien des Centrafricains. Mais loin d’accepter cette situation avec fatalité, les Centrafricains avec l’appui de la Communauté internationale ont entrepris de trouver des voies et moyens pour le retour de la concorde nationale. Ainsi, après trois ans d’un régime de transition, des élections ont installé au pouvoir un nouveau président, Faustin Archange Touadéra. Son élection a suscité une vague d’espoir aux confins d’un pays marqué par des divisions ethniques et religieuses sans précédent. Pourtant au quotidien, une paix durable n’est pas revenue dans le pays où toutes sortes de groupes armés font la pluie et le beau temps. Mais il va falloir que cela cesse bien un jour.
Face à ces irréductibles fauteurs de trouble, les Nations unies ont appelé en fin de semaine écoulée les groupes armés en Centrafrique à respecter le droit humanitaire. La ville de Bria (centre) où des affrontements entre factions rivales fin novembre ont fait une centaine de morts, était particulièrement dans le viseur onusien. Des affrontements y ont engendré une nouvelle crise humanitaire avec plus de 12.000 déplacés. Les parties au conflit sont sommées de respecter sans délai le droit international humanitaire (DIH) sous peine d’une action musclée de la part des forces onusiennes déployées e...
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