Préparation de la session de plein droit : branle-bas dans les états-majors

Bello Bouba Maigari est monté au créneau. Après les bons résultats réalisés par l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) dans la région de l’Adamaoua, le président national a présidé une réunion stratégique hier à Yaoundé. Cette rencontre qui mobilisait tous les élus de l’UNDP (députés, sénateurs et maires) avait pour objectif de préparer la session de plein droit du conseil régional, prévue le 22 décembre prochain. L’enjeu de rendez-vous étant majeur, c’est le président national en personne qui a tenu à s’entretenir avec les élus de son parti. Si rien n’a filtré de cette rencontre, l’on peut dire que l’UNDP, auréolée d’une victoire confortable à l’issue du scrutin du 6 décembre dans l’Adamaoua, cible le profil idéal pour la présidence du conseil régional. De plus, le parti veut apporter sa touche dans l’implémentation efficace de la décentralisation, à travers les conseils régionaux. Car, en dehors de l’Adamaoua, l’UNDP siègera aussi dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord. 
Le Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (RDPC), est également en mouvement. Lundi dernier, le secrétaire général du Comité central, Jean Nkueté, a signé une note portant désignation des mandataires du parti en vue de la mise en place des exécutifs des conseils régionaux. Ces cadres du parti, assistés des chargés de mission, sont déployés dans les dix régions. Ils sont chargés de superviser les opérations de désignation des candidats qui représenteront le RDPC au sein des conseils régionaux. Au Comité central, on indique, avec un brin d’humour que ce sont les porteurs des « consignes de la hiérarchie ».  Mais, concrètement, ces mandataires devront s’investir à faire respecter la discipline du parti lors des investitures dans les rangs des conseillers régionaux RDPC. Ceci pour éviter des écarts et éclats de voix enregistrés dans les opérations similaires, lors de la désignation des exécutifs communaux et même avant le scrutin...