Douala coupe la route à l’excision

Du haut de ses 16 ans, Laida Nzen, présidente de l’association « Girl Up Club Cameroun », et ses camarades, ont décidé de faire de la lutte contre l’excision (ablation partielle ou définitive d’organes génitaux féminins) un combat prioritaire. Combat dans lequel un appui de taille leur a été apporté. En effet, jeudi 5 février dernier, veille de la célébration de la journée mondiale de lutte contre l’excision, la Communauté urbaine de Douala (Cud) s’est engagée à renforcer les capacités des jeunes filles dans la connaissance de leurs droits. Estimant que le temps de l’inaction est révolu.
D’où la table ronde organisée par la ville de Douala à la salle des fêtes d’Akwa, sous le thème : « Connaissance des droits humains pour une jeune femme émancipée ». Occasion aussi pour l’association « Girl up club Cameroun » de faire passer un message. Main levée en signe de désapprobation et à travers une petite représentation, ces jeunes garçons et filles ont dit non à l’excision. Pour ces adolescents, cette pratique prive ses victimes d’une vie sexuelle normale, de s’exprimer sur la question, outre que c’est une violation grave de leurs droits, dont celui de disposer de leur corps.
Peu avant, les participants ont eu droit aux interventions du 1er adjoint au maire de la ville de Douala, Dr Geremie Sollè, et de Laforture Makota, déléguée régionale du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille pour le Littoral. Rappel du Dr Gérémie Sollè, l’excision est une pratique millénaire qui est en violation des droits humains. Et c’est pourquoi la réflexion organisée par la vil...