Désarmement, démobilisation, réintégration : où sont les femmes ?

Le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie-Thérèse Abena Ondoa, a lancé, hier à Yaoundé, un atelier visant l’élaboration d’une stratégie genre.

En proie à diverses tensions sécuritaires, le Cameroun arpente, depuis plus de deux ans, les voies du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration des ex-combattants sécessionnistes et de Boko Haram. Un Comité national (le Cnddr) a été créé à cet effet par un décret présidentiel le 30 novembre 2018. Malgré de premiers résultats encourageants, un constat se dégage du travail de cette structure : l’absence d’une gestion spécifique des femmes dans le processus de résolution des conflits. Elles qui paient pourtant le plus lourd tribut de la guerre en subissant des viols, l’esclavage sexuel, des grossesses non voulues, la prostitution forcée, etc.
Le Cameroun veut appliquer une solution coordonnée à cette insuffisance. C’est le sens à donner à l’atelier ouvert hier, 08 février au siège du Cnddr, par le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie-Thérèse Abena Ondoa. Les travaux, qui doivent s’achever le 10 février prochain, se tiennent à l’intention des personnels du comité et de quelques ex-combattants triés sur le volet. A l’issue de cet atelier, il sera question d’élaborer une stratégie genre qui servira de boussole à cette structure chargée de réhabiliter socialement les ex-combattants de groupes armés. 
Afin de garantir le succès de cette entreprise, le ministère de la Promotion de la femme et de la Famille a sollicité Onu-Femmes, qui apporte un appui technique et financier au projet. En fait, « ...

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