Droit d’auteur : Aladji Touré plaide pour sa chapelle

Le PCA de la Société camerounaise des droits voisins présenté au ministre Bidoung Mkpatt, le 10 février dernier à Yaoundé, les difficultés liées à l’exercice de ses fonctions.

« Deux dossiers d’une importance capitale » qui visent à rétablir les droits de la Société civile camerounaise des droits voisins du droit d’auteur (Scdv), sur la table du département ministériel de tutelle. Ceux-ci ont été portés à l’appréciation du ministre des Arts et de la Culture, Bidoung Mkpatt par Aladji Touré, PCA de cet organisme de gestion collective, le 10 février dernier à Yaoundé. Le bassiste virtuose était accompagné des membres du bureau de la Scdv. Ils sont venus rappeler à l’autorité ministérielle la nécessité pour leur organisme de rentrer en possession, en premier, d’une copie privée permettant l’exercice complet de leurs fonctions sur le terrain, mais aussi d’une décision concernant le portefeuille de la Scdv. 
Le Cameroun compte à ce jour cinq organismes de gestion collective et parmi les cinq, la Société en charge des droits voisins. Ces deux documents que sont la copie privée et la rémunération équitable sont indispensables au plein accomplissement des missions de la Scdv. Comme l’a révélé Aladji Touré, « la copie privée nous bouffe la vie depuis un certain nombre d’années. Nous sommes dans l’attente d’un arrêté qui, nous l’a-t-on promis, va certainement voir le jour dans un temps relativement court. Il y a également une décision concernant notre portefeuille que nous attendions et qui a été signée il y a quelques mois par le ministre. Sans ces éléments, nous avons été pénalisés », a confié Aladji Touré au terme de sa rencontre avec le ministre. 
D’après le PCA de la Scdv, sans cet ...

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