Préparation des examens : dans la bulle des littéraires

Les matières liées à la langue française, de par leur spécificité, demandent des révisions assidues et une bonne connaissance du sujet.

Une métaphore, un pléonasme ou une allitération ? A l’examen, il vaut mieux ne pas découvrir ces termes. Ce sont des figures de style, enseignées sur les bancs de l’école, notamment dans le secondaire. A la veille des examens officiels, les matières littéraires ne semblent pas aussi courues que les matières scientifiques. Pourtant, des exigences s’y glissent et requièrent la maîtrise de plusieurs règles : la grammaire et l’orthographe, mais aussi la syntaxe ou la conjugaison. Elles s’apprennent, s’éprouvent et se contrôlent au même titre que les matières scientifiques. Aux examens officiels, le français se distingue en deux épreuves distinctes : la langue et la littérature. Les exigences y diffèrent et les compétences attendues du candidat sont tout aussi spécifiques.
A la session 2020 du baccalauréat de l’enseignement général, les candidats au Bac A ont examiné un texte de Charles Baudelaire, extrait du recueil de poèmes « Les Fleurs du mal ». Il fallait répondre aux éléments de communication, de morphosyntaxe, de sémantique et de rhétorique de texte. La forme de l’épreuve est donc identique chaque année. Seul le contenu des textes à étudier change. D’où l’exigence de lire et de vraiment lire les œuvres au programme, desquelles sont en général tirés les extraits des textes à analyser. Elève en classe de Première au lycée de Mballa II à Yaoundé, Ornella Tchomou l’a compris. « Je n’ai pas vraiment lu les œuvres au programme. Je regarde donc la constitution des épreuves et je me prépare en conséquence. En cas de blocage, je me rapproche d’un enseignant », dit-elle.
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