Comité interrégional de lutte contre la sécheresse : place à l'opérationnalisation

Lorsque le 2 avril 2019, le chef de l’Etat réorganise le Comité provincial de lutte contre la sécheresse dans le Nord (Cplsn), en le transformant en Comité interrégional de lutte contre la sécheresse dans le Nord (Cilsn), la structure était presqu’invisible des populations de cette partie du pays. Jusque-là, ses activités ne couvraient que la seule région de l’Extrême-Nord. Dès lors, le nouveau Secrétaire exécutif de la structure, Sidi Baré, a commencé à implémenter la nouvelle politique du comité pour qu’elle couvre les trois régions septentrionales du pays (Adamaoua, Nord, Extrême-Nord). Première réforme, la mise en place d’un nouvel organigramme, qui crée trois directions opérationnelles et 13 services. Il ne restait plus qu’au nouveau manager, de trouver les hommes qu’il faut pour animer la structure. En plus de sa mission de lutte contre la sécheresse, une nouvelle mission est venue compléter le tableau lors de la réorganisation : il s’agit de la lutte contre la désertification.  
Sur ce plan notamment, Sidi Baré affirme qu’il y a un point très capital pour la survie la structure. Il parle de la reconstitution du couvert végétal et la maîtrise des eaux. Dans ce domaine de reconstitution du couvert végétal, le reboisement occupe une place de choix. Voilà pourquoi la structure a entrepris cette année de mettre à disposition 600 000 plants à reboiser. L’opération est déjà en cours et le comité sillonne les trois régions septentrionales du pays pour son opérationnalité. Cependant, la situation sanitaire actuelle due au Covid-19 ne facilite pas la tâche aux acteurs sue le terrain, puisque la plateforme des organismes de lutte contre l...