Cour suprême : les dernières réquisitions de Rissouk à Moulong

Environ un demi-siècle au service de la justice camerounaise, dont 24 ans aux délicates fonctions de procureur général près la Cour suprême. Martin Rissouk à Moulong était devenu l’une des « figures emblématiques de la justice camerounaise », un corps qu’il a intégré le 1er février 1965 pour le quitter avec son départ à la retraite le 18 décembre 2014. Hier, c’est à ce magistrat hors hiérarchie de 82 ans, décédé des suites de maladie le 31 mai 2021, que la famille judiciaire a rendu un vibrant hommage à l’esplanade de la Cour suprême, en présence du ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Laurent Esso, représentant du président de la République. Présence également remarquée des magistrats de la haute juridiction, sous la conduite du procureur général, Luc Ndjodo, assisté du président de la Chambre judiciaire, Fonkwe Joseph Fongang, en lieu et place du premier président de la Cour suprême, empêché. Un hommage auquel ont également pris part les magistrats des différentes juridictions, les membres du Barreau, les huissiers de justice, les notaires et les personnels de la Cour suprême.
Dans l’oraison funèbre du premier président de la Cour suprême, lue pour la circonstance par le président de la Chambre judicaire, l’on retient de l’illustre disparu qu’il aura cumulé des qualités humaines qui en faisait un « être d’exception ». « Convivial, affable, paternaliste, attentif, agréable, disponible, humble, mais ferme et intransigeant lorsqu’il fallait faire respecter la loi », sont autant de qualités qui lui ont été reconnues par le premier président  de la Cour suprême, dans son message de circonstance.
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