« Nous voulons faire honneur à la réputation du pays »

Quel est l’état l’ambiance générale dans la ville de Douala au fur et à mesure qu’on se rapproche de l’échéance CAN ?
Je dirais que c’est une ambiance à la fois de sérénité et de stress. A la veille d’un grand événement, c’est normal qu’on essaie de voir si on est prêt à l’accueillir comme il faut, qu’on essaie de voir si tout est OK, et si nous pouvons faire honneur à la réputation du pays. L’ambiance est donc celle-là. Je crois que les populations sont sereines et vaquent à leurs occupations. Nous essayons, pour ce qui nous concerne, en tant qu’autorité municipale, de préparer la ville, s’agissant des routes, de l’éclairage, l’enlèvement des ordures, etc. Tous ces aspects qui améliorent le cadre de vie des citoyens, qui donnent à la ville un visage agréable, et pour lesquels nous travaillons d’arrache-pied.

Qu’en est-il de la mobilité urbaine ?
Pour ce qui concerne la mobilité urbaine, je dirai qu’il y a des réponses à court terme et des réponses à moyen et long termes. Les réponses à court terme sont celles que vous voyez, qui ont consisté à faire un effort pour libérer les routes, un effort pour faire en sorte que dans les ronds-points, comme le rond-point Deido, le rond-point Sandaga et autres, la circulation soit plus fluide. Cela permet aux véhicules de particuliers de circuler plus facilement. Cela permet aussi aux bus qui sont dans la ville de circuler. Evidemment, nous comptons beaucoup sur les motos-taxis, dont le nombre à Douala est évalué entre 70 000 et 80 000. Nous comptons sur eux dans notre quête de restauration de l’ordre et de la sérénité dans la circulation à Douala.

Quid de la sécurité ?
La sécurité dans la ...