« Il est impératif de réguler ce secteur »
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 26 août 2021 11:11
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Pr. Marcelin Vounda Etoa, secrétaire permanent du Conseil national d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques (Cnamsmd).
Pourquoi était-il nécessaire pour le Conseil national d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques de plancher sur les matériels didactiques cette année ?
Le Conseil, de par sa dénomination, a une double mission : réguler les activités de production et de commercialisation des manuels scolaires d’une part, veiller à la maîtrise de la qualité et des coûts des matériels didactiques pour rendre efficient le processus de formation de la jeunesse camerounaise, d’autre part. Sans la prise en compte des matériels didactiques qui sont des outils essentiels d’apprentissage, l’efficience de la formation n’est que partiellement atteinte. Personne ne peut imaginer un élève ne disposant que de ses manuels scolaires sans cahiers, ni stylos à bille par exemple, ou disposant de matériels échappant à tout contrôle-qualité et aux prix de vente livrés à de folles enchères. Par ailleurs, plusieurs de ces matériels didactiques, les cahiers notamment, servent de support à des messages divers qui, jusque-là, échappent à tout contrôle sur le plan idéologique. De plus, certains véhiculent parfois des inexactitudes scientifiques. D’autres matériels sont contondants et peuvent servir d’armes blanches.
Selon quelle méthodologie avez-vous travaillé, au regard de la diversité des matériels didactiques disponibles sur le marché ?
La session des 22 et 23 juin 2021, la toute première consacrée aux matériels didactiques depuis la création du Cnamsmd par un arrêté du Premier ministre le 4 janvier 2002, a consisté en un état des lieux. Sur la base des différents types de matériels didactiques inventoriés par les experts du ministère de l’Education de base (Minedub) et du ministère des Enseignements secondaires (Minesec), le Cnamsmd a regroupé ces experts et d’autres d’horizons divers mais complémentaires comme le ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, du ministère du Commerce, de l’Agence des normes et de la qualité (Anor), de l’Institut national de Jeunesse et des sports (Injs), ainsi que les représentants des distributeurs et des libraires, des chefs d’établissements de la maternelle, du primaire et du secondaire aux fins de consolider et de catégoriser ces matériels et de procéder à leur description en vue de leur normalisation et de leur standardisation.
Quels sont précisément les matériels identifiés qui feront l’objet du processus de normalisation que vous avez déclenché ?
Il existe en gros deux types de matériels didactiques. Les premiers sont d’usage individuel par les élèves et les seconds, utilisés de façon collective par les établissements scolaires. Hormis les cahiers et des stylos à bille, pratiquement toutes les disciplines enseignées, de la maternelle au secondaire comportent des matériels didactiques spécifiques.
Comment comptez-vous procéder précisément ?
Les référentiels des matériels didactiques de la maternelle, du primaire et de l’enseignement secondaire général anglophone et francophone élaborés par le...
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