Crise libyenne : nouvelle chance à Alger

Les pays riverains, l’Union africaine et l’Union européenne participent à une concertation depuis lundi dernier.

L’Egypte, la Tunisie, le Soudan, le Niger, le Tchad, l’Algérie, voisins de la Libye, l’Union africaine (UA) et l’Union européenne sont représentés à Alger depuis lundi dernier dans un conclave dédié à la crise qui mine le pays. Chaque pays est représenté par son ministre en charge de la diplomatie. La réunion qui se tient à l’initiative de l’Algérie doit établir la feuille de route pour la tenue d’élections en Libye avant la fin de cette année. On attend que ces pays, au cours de la rencontre, renouvellent leur volonté de rechercher la paix et la stabilité pour cette Libye laminée par des conflits internes et soutenus de l’extérieur. C’est pourquoi la situation politique et sécuritaire est à l’ordre du jour. Dimanche, la veille de la réunion, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, s’est entretenu avec ses deux homologues tunisien et congolais, Othman El-Grandi et Jean Claude Gakosso (représentant l’UA). Ces discussions préliminaires mettaient l’accent sur le pivot central qu’est la stabilité régionale.
Compte tenu du caractère stratégique et de la sensibilité des points évoqués, très peu de choses ont infiltré de ce huis clos. Mais des sources introduites affirment que les moyens de surmonter les obstacles à la tenue des élections en décembre ont été explorés. Des propositions ont été faites pour arrêter la propagation de la violence émanant du sud de la Libye. La violence en Libye, c’est aussi la menace chez les voisins. On se souvient qu’en avril dernier, le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) était parti du pays de Mouammar Kadhafi pour tenter de renverser les autorités de N’Djamena.
Il a été sugg&e...

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