Réfugiés centrafricains : le Cameroun réaffirme son hospitalité
- Par Gregoire DJARMAILA
- 14 sept. 2021 10:57
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En visitant les sites de Borgop et Ngam dans la région de l'Adamaoua hier, le ministre de l'Administration territoriale a évalué les besoins de ces victimes du conflit centrafricain tout en leur rappelant l'obligation de respecter les lois et règlement
En cette période de grandes pluies, le tronçon Meiganga-Borgop se présente comme un véritable parcours du combattant. Le ministre de l'Administration territoriale a parcouru ce trajet de 130km en plus de six heures hier pour rallier le camp des réfugiés Centrafricains de Borgop situé à environ 30km de Djohong et à 75 km de la frontière centrafricaine. Ici, ce sont 12 221 personnes victimes des exactions des bandes armées dans leur pays et qui ont trouvé refuge au Cameroun. Dans ce camp aménagé depuis mars 2014 par le gouvernement camerounais et par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) et qui s'étend sur 36 hectares, 95% sont d'obédience musulmane contre 5% de chrétiens. Les femmes représentent 55% alors que les jeunes de moins de moins de 18 ans sont estimés à 60% de la population des réfugiés.*
C'est pour évaluer la situation insitu que Paul Atanga Nji a effectuéce déplacement de Borgop. L'administrateur principal des urgences en charge du bureau HCR de Meigangaa exprimé la reconnaissance des Nations unies à l'endroit de l’Etat camerounais pour son hospitalité, son accompagnement et son encadrement pour la gestion des 313941 réfugiés centrafricains qui vivent au Cameroun et installés dans les localités des régions du Nord, de l'Adamaoua et de l'Est. Seybatou Aziz Diop se réjouit surtout de la bonne collaboration des autorités administratives locales, de la désignation d'un administrateur de site, représentant de l'État et de la création d'un poste de sécurité à l'entrée du camp.Mais l’encadrement de ces milliers de personnes qui ont tout abandonné avant de se retrouver ici reste un défi permanent. Le responsable du HCR et le représentant des réfugiés ont évoqué l'enclavement du site et le sous-emploi qui poussent les jeunes à migrer vers les centres urbains ou vers les zones minières, les tracasseries que subissent les réfugiés lors de leurs déplacements, la sous-scolarisation, les mariages précoces et forcés des jeunes filles. Le défi sécuritaire n'est pas en reste. Le site fait face aux velléités d'infiltration...
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