Lutte contre le terrorisme : la CEDEAO veut faire front commun

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) veut désormais riposter en synergie face au terrorisme. Avec la montée du nombre d’attaques terroristes au Sahel, soit 250% entre 2018 et 2020, avec 2 440 civils et 1 000 militaires tués au cours de ces attaques, selon des chiffres officiels, la situation est plus que jamais préoccupante et nécessite une mutualisation des efforts. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger étant devenus les pays les plus visés par la nébuleuse terroriste. Réunis depuis mercredi à Abidjan en Côte d’Ivoire et ce jusqu’à ce vendredi dans le cadre de leur 41? réunion ordinaire de leur comité, les chefs d’état-major de cette sous-région veulent mettre en place une stratégie commune pour faire face à la menace. 
Organe de soutien aux institutions de la CEDEAO regroupant l’ensemble des chefs des Armées et chargé de la prévention et la gestion des conflits dans la région, le Comité des chefs d’état-major entend saisir cette rencontre pour faire une évaluation des opérations en cours et réfléchir sur les perspectives en vue de l’optimisation de la sécurité dans la zone CEDEAO. A en croire le ministre ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara, la sous-région fait face à des « des menaces multiformes, hybrides et transnationales ». Avec la réorganisation de la force française Barkhane au Mali marquée par une réduction de moitié de ses 5 000 soldats, il    invite ainsi à une anticipation dans ce combat. « La redéfinition de la posture des partenaires au Sahel, notamment Barkhane, s&...