Festival Ecrans Noirs : moteur, ça tourne !

La grand-messe du cinéma africain a été officiellement lancée samedi dernier par le ministre Bidoung Kpwatt, représentant personnel du chef de l’Etat.

La grande pluie qui s’est abattue sur la ville de Yaoundé samedi dernier n’a pas empêché que les étoiles du 7e art illuminent la cité capitale. Elles sont venues des quatre coins de l’Afrique et du Cameroun à l’occasion de la 25e édition du Festival Ecrans noirs. Les noces d’argent de cette grand-messe du cinéma africain ont été officiellement ouvertes par le ministre des Arts et de la Culture (Minac), Bidoung Kpwatt, représentant personnel du chef de l’Etat. 
De nombreuses articulations ont marqué cette soirée de lancement riche en couleurs et sonorités, retransmise en direct sur la télévision nationale du Cameroun, la Crtv. Il s’agit entre autres de la rétrospective du quart de siècle du festival, de l’hommage aux étoiles du cinéma qui se sont éteintes entre la précédente édition et celle-ci, ainsi que de la distinction de l’Ecran d’honneur, encore appelé Prix Charles Mensah, attribué à un cinéaste pour l’ensemble de sa carrière. Cette année, le trophée a été décerné au Camerounais, Alphonse Béni. Acteur et réalisateur, il s’est fait remarquer dans les années 80 en produisant des films de genre (polars, films discos…) Des fictions qui ont été au top des entrées au box-office camerounais. Le réalisateur de « Femmes araignées » a aussi évolué à l’hexagone. En 1985, il signe le premier film de karaté camerounais, « Cameroun Connection », avec Bruce Lee. « Le cinéma camerounais lui sera toujours redevable. Il est impossible de parler de l’histoire du cinéma camerounais sans l’évoquer. Champion en cascades, entre autres, il a fait rêver plus d’un », a indiqué le délégué général du Festival Ecrans noirs, Bassek ba Kob...

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