Développement de l’Afrique : Erik Essousse donne sa vision

La question du développement de l’Afrique est loin d’être un débat clos. Bien au contraire. Le sujet s’est, une fois de plus, invité au menu et a nourri les échanges mercredi 22 décembre dernier à Yaoundé, à l’occasion de la dédicace de l’ouvrage, « Pratique des fondamentaux du développement optimal par l’Afrique. De l’afro-pessimisme à l’afro-optimisme », du Dr Erik Essousse. Dans ce livre de 39 chapitres étalés sur 746 pages publié aux éditions Eclosions, le directeur général des Elections invite les Africains à actionner les leviers de la connaissance pour accéder à la « Lumière ». L’auteur y donne des armes mentales, économiques et politiques pour sortir du complexe d’infériorité qui tient et retient l’Afrique dans le sous-développement. 
Ainsi, il part du postulat selon lequel, « seule la connaissance, la vraie, en tant que l’une des valeurs fondamentales, peut permettre à l’Afrique de se développer ». Mais pour que cet état qui traduit à la fois « le bien-être et l’être bien » devienne optimal et considéré comme réussi, il faut « opérer une révolution personnelle, de manière à supplanter la matière, synonyme de sous-développement, d’ignorance et d’afro-pessimisme », et s’élever plutôt dans l’esprit où sont logés la connaissance et le développement. De la sorte, l’Afrique, naguère « mal partie », doit maîtriser la « technoscience, l’éducation, l’agriculture » pour créer abondamment des richesses, et définitivement résoudre ses problèmes de santé, de gouvernance ou de mangement politique, ... Ce n’est qu’à ce prix que l’endettement et tous les autres mécanismes de politiques économiques imposés par les institutions de Breton Woods cesseront d’être une fatalité.
Des propos corroborés par le Pr. Ebénézer Njoh-Mouelle. Dans son intervention, le philosophe camerounais a fustigé « le manque de courage des Africains &raq...