Nigeria, Maroc… : le vent en poupe

Ils n’étaient pas vraiment attendus comme les grosses pointures de cette CAN, mais les Super Eagles ont déjoué bon nombre de pronostics. Surclassant la poule D logée à Garoua et son antre de Roumde Adjia, ils ont glané la note de 3/3 au terme de la phase de poule, terminant premiers avec trois victoires (1-0 contre l’Egypte ; 3-1 contre le Soudan ; 2-0 contre leMalawi). Aucune autre équipe n’a fait mieux. Les hommes de Augustine Eguavoen ont laissé une forte impression dès leur première rencontre face à l’Egypte. Les fans de football qui salivaient déjà à l’idée de voir s’affronter ces deux pays réunissant à eux deux un total de 10 trophées de champion d’Afrique, n’ont pas été déçus. Plutôt surpris. Car tous donnaient déjà vainqueurs la bande à Mohamed Salah, la superstar de Liverpool. Seulement, les Pharaons n’ont que peu inquiété les Nigerians dans ce choc, ensevelis qu’ils étaient sous l’organisation tactique impressionnante des hommes en vert. 
Le secret des Super Eagles ? Une attaque ambitieuse menée par Moses, Awoniyi et Iheanacho. Leur puissance et leur vélocité complètent l’intelligence et la lecture millimétrée du jeu des milieux de terrain comme Ndidi et Chukwueze. Dans un système audacieux (4-2-2-2) préféré par le sélectionneur Eguavoen depuis le début de la compétition, la défense nigeriane n’est pas en reste. Troost-Ekong, patron de la charnière centrale, est la base de la réussite des relances, origines de propulsions rapides vers l’avant. Le Nigeria, c’est de la complémentarité à tous les compartiments, et un nouveau costume de gros favori de la CAN TotalEnergies 2021. 
Autre équipe ayant fait plus qu’ass...