Infrastructures sportives de la CAN : et maintenant ?

La Coupe d’Afrique des nations (CAN) TotalEnergies 2021 n’avait pas encore commencé que le sujet animait déjà les débats. Que vont devenir les infrastructures sportives ultra modernes construites et réhabilitées à coup de centaines de milliards de F, après cette fête continentale du football ? La question se pose d’autant plus que certains exemples venus d’ailleurs présentent parfois un spectacle d’abandon et de désolation après l’organisation d’un évènement d’une telle envergure. Faisant le bilan de la CAN 2021, CT a adressé cette préoccupation au ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) dans son édition du mardi 8 février 2022. « A travers une réflexion profonde prescrite par le Gouvernement et qui est suffisamment avancée, il est envisagé la mise en place d’une structure autonome et pérenne chargée d’assurer la gestion de l’ensemble des infrastructures, pour éviter que celles-ci ne deviennent de simples éléphants blancs, faute d’une gestion efficiente », rassure Narcisse Mouelle Kombi.
Sur le point spécifique de l’entretien de ces infrastructures, le ministre ajoute que « dans les contrats signés avec les partenaires en charge de leur construction ou de leur réhabilitation, un volet important était consacré au transfert de technologies, avec la formation des cadres camerounais chargés d’assurer leur maintenance après le départ des entreprises adjudicataires, à l’issue des diverses garanties contractuelles ». Des mesures sont également prévues pour assurer leur rentabilisation. Il est en effet question d’en faire de véritables centres de vie, au lieu de simples espaces réservés aux rencontres sportives uniquement. Au complexe d’Olembé par exemple, des concessionnaires professionnels, à la notoriété établie, sont appelés à s’occuper des volets spécifiques de leurs champs d’activités (salles de cinéma, hôtel, mus&eacut...