Ressources humaines de qualité : les solutions pour les collectivités locales
- Par Jean Francis
- 21 févr. 2022 11:41
- 0 Likes
Face à la demande de plus en plus croissante, divers mécanismes sont mis en branle pour répondre aux besoins.
La récente annonce, par le président de la République, de la création de 600 000 emplois par an jusqu’en 2030, et l’implication attendue des collectivités territoriales décentralisées dans le processus d’atteinte de cet objectif, a remis au goût du jour la problématique de la qualité et même de la quantité des ressources humaines dans les communes et les régions. Dans les colonnes de CT le 15 février, le directeur des ressources humaines des collectivités territoriales décentralisées au ministère de la Décentralisation et du Développement local, Ernest Chongu, affirmait du reste que « la part dévolue aux collectivités territoriales décentralisées (dans les 600 000 emplois annoncés, Ndlr) se situe autour de la moitié, voire un peu plus ». Au regard de la qualité des postes à pourvoir, tant au niveau des régions que des communes, du niveau des compétences que l’Etat a déjà commencé à transférer à ces collectivités territoriales décentralisées, l’on peut dire qu’il y a beaucoup à faire pour répondre aux attentes. Si les régions et les communes peuvent continuer à compter sur les ressources humaines de l’Etat dans certains domaines, elles devront également se doter de personnels propres, répondant aux profils des différents postes à pourvoir. Des postes, dont certains à haute technicité, nécessitent une expertise pointue. Les personnels actuellement en service dans les communes et les régions répondent-ils aux attentes ? Pas toujours. D’où la nécessité de se réajuster, tant en ce qui concerne les recrutements que le recyclage de ceux actuellement employés.
On peut néanmoins constater que depuis plusieurs années, des mesures importantes ont été prises pour apporter l’appui nécessaire aux collectivités territoriales décentralisées. Jusque-là reconnu pour la formation des personnels de ces entités, le Centre de formation pour l’administration municipale (Cefam) de Buea a laissé la place depuis le 2 mars 2020 à la National School of Local Administration (Nasla) qui se veut le penchant dans l’administration locale de ce qu’est l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Ena...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires