Développement et apport de la diaspora : les idées ne manquent pas

Le sujet a animé les échanges entre Aimé Robert Bihina et ses invités lundi dernier dans le cadre de l’émission « C’ Politik », sur la CRTV.

La diaspora camerounaise représente plus de six millions de personnes. Mais elle reste une richesse encore sous-exploitée. C’est le constat fait par les invités d’Aimée Robert Bihina le 1er mars dernier sur la CRTV, en ouverture de l’émission « C’ Politik ». Plus d’une heure et trente minutes d’échange sur le thème : « Diaspora : Comment faire plus ? ». La question est importante puisque les Camerounais partis chercher fortune à l’étranger rentrent de plus en plus au bercail. « Il y a un mouvement qui se dessine depuis dix ans qui prend des formes un peu plus organisées et institutionnelles. On a un certain nombre d’associations qui sont actives et une multiplication des entreprises. Une fois qu’on a fait le tour de la planète, on sait toujours où est son pays », observe Marie-Roger Biloa, journaliste en duplex depuis Paris. 
L’honorable Louis Henri Ngantcha, président du Réseau des parlementaires pour la diaspora, la coopération décentralisée et transfrontalière, rappelle que ces compatriotes répondent à l’appel du chef de l’Etat. En 2021 et 2022, lors de son traditionnel message à la Jeunesse, Paul Biya invite les Camerounais partis conquérir le monde à revenir construire leur pays. La diaspora est très sensible à ce message, estime Blaise Ndjinkeu, maire adjoint de Saint-Denis en France. Des initiatives locales existent pour faciliter leur retour. Notamment le Programme d’aide au retour et à l’insertion des jeunes de la diaspora (PARI-JEDI) logé au ministère de la Jeunesse et de l’Education civique.
Mais il faut faire beaucoup plus. « Il faut que les Camerounais à l’étranger aient l’impression qu&rsqu...

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