Stratégie : en mal d’efficacité
- Par Sainclair MEZING
- 22 mars 2022 15:32
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Les forces internationales et les stratégies mises en place peinent toujours à enrayer le terrorisme.
Dix ans après son apparition dans le Sahel, le terrorisme reste une menace permanente. Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad, les cinq pays de la région, sont en proie à ce phénomène qui ne cesse de prendre l’ampleur au quotidien. Deux principaux mouvements y sont actifs. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) et l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) ont fini par faire de cette partie du continent, un sanctuaire où ils opèrent à leur guise sans rencontrer une véritable résistance et une réponse appropriée, proportionnelle au mal qu’ils font subir à ces Etats.
Attentats, enlèvements contre rançons et trafics divers sont leur mode opératoire. Pour tenter de venir à bout de la menace, bien des solutions ont été mises en place aussi bien par la communauté internationale, les partenaires et les pays de la région. Il s’agit notamment de la création par ces cinq Etats de la région de la Force conjointe du G5 Sahel, de l’opération antiterroriste française Barkhane qui couvrait, avant l’annonce de son départ, l’ensemble de la région, et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali et de la Mission de formation de l'Union européenne (EUTM Mali), chargée de renforcer les capacités des forces de sécurité intérieure du Mali.
Malheureusement, ces différentes initiatives tardent toujours à porter des fruits. Une étude menée par l’Institut d’études de sécurité (ISS) constate que le recours aux réponses militaires, prédominant dans les stratégies mises en place par les Etats, néglige généralement les liens entre sécurité, gouvernance et développement. Pour elles, les trois dimensions doivent être abordées dans le cadre d’une approche globale et selon un séquençage approprié. En plus, l’étude fait également savoir que des programmes mis en place, à l’instar du Plan de sécurisation intégrée de sécurité du Mali pour les régions du centre et le Plan d’urgence pour le Sahel au Burkina avaient été conçus dans l’urgence et ne reposaient pas ...
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